Fabrice, déjà 11 ans que votre société est présente sur eBay et propose des pièces détachées d’occasion pour le secteur automobile. Etes-vous satisfait de l’évolution de votre entreprise ?

Oui, nous sommes très satisfaits. Il y a 11 ans, nous étions une société industrielle qui recyclait des métaux et la distribution de nos pièces se faisait de manière traditionnelle uniquement en magasin. Aujourd’hui et en partie grâce à eBay, nous sommes devenus des distributeurs de pièces de réemploi, fiers d’être un des acteurs majeurs de l’économie solidaire et circulaire. Nous avons modernisé et numérisé nos activités pour répondre au besoin du marché d’aujourd’hui et de demain.

Vous évoluez sur un secteur très concurrentiel, qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents sur eBay ?

Ce qui nous différencie, c’est notre qualité de service : nous offrons à notre clientèle une large gamme de pièces d’occasion garanties (nous avons actuellement plus de 66 000 fiches produits actives), la livraison est offerte et nous expédions le jour-même toute commande passée avant 15h.

Nous avons également notre collègue Anaïs, conseillère dédiée à l’accompagnement de nos clients eBay, qui assure une très grande réactivité dans la réponse aux différentes demandes, qu’elles concernent des précisions techniques ou du suivi de livraison.

Vous avez assez vite adopté notre service d’Annonces Sponsorisées. Pourquoi ?

Nous avons mis en place des campagnes d’Annonces sponsorisés sur les conseils d’eBay et suite aux échos de certains de nos confrères qui sont satisfaits de ce service au vu des résultats.

L’utilisez-vous toute l’année ou pour des occasions stratégiques uniquement ?

Nous relançons régulièrement nos campagnes d’Annonces sponsorisées car cela nous permet une meilleure visibilité parmi les milliers d’annonces relatives aux pièces auto, et par conséquent, une meilleure conversion.

Quel pourcentage de vos ventes provient des campagnes d’Annonces Sponsorisées que vous avez organisées ? Etes-vous satisfait du retour sur investissement ?

Nous sommes très satisfaits du ROI (retour sur investissement) de ces campagnes. Selon le mois, nos fiches produits sponsorisées représentent entre 30 et 40% de nos ventes eBay.

Recommanderiez-vous cette fonctionnalité pour tout type de produit ?

Parfaitement – au vu de l’effet « boost » constaté sur nos ventes depuis sa mise en place.

Qu’avez-vous appris de votre utilisation des Annonces Sponsorisées ?

Nous avons appris que c’est un très bon levier de commerce sur eBay afin de pouvoir se démarquer au milieu des différents concurrents, en obtenant une meilleure visibilité pour nos annonces.

Utilisez-vous les Annonces Sponsorisées dans d’autres pays où eBay est présent ? Observez-vous les mêmes résultats ?

Nous n’avons pas encore ouvert notre activité à l’international, mais si c’était le cas, nous utiliserions les Annonces sponsorisées sur ces nouveaux marchés sans hésitation.

En tant qu’entrepreneur, qu’attendez-vous d’eBay pour les 20 prochaines années ?

Etant donné notre secteur d’activité, nous attendons qu’eBay poursuive ses efforts pour développer un réel moteur de recherche par véhicule ou par plaque d’immatriculation, pour permettre à nos clients de retrouver leurs produits avec le plus de simplicité possible. Par ailleurs, nous aimerions un site encore plus réactif au niveau temps de réponse, avec une meilleure ergonomie de l’interface marchand.

Et nous souhaitons qu’eBay continue de nous apporter la même qualité de service en termes de suivi et d’accompagnement commercial.

Le mot de la fin, Fabrice ?

Merci de nous avoir donné l’occasion de partager notre témoignage. Un grand merci aussi à nos clients sur eBay qui n’hésitent pas à nous laisser des avis et nous permettent d’être et de rester Vendeur Top Fiabilité. Merci encore pour la qualité de vos services, et Joyeux anniversaire à eBay !

Bonjour Johan ! GPA est une entreprise familiale implantée dans la Drôme depuis 1972, spécialisée dans la vente de pièces auto d’occasion. Vous faites partie de la 3ème génération. Vous êtes présent sur eBay depuis 2015 et l’un des premiers vendeurs professionnels eBay français en termes de volumes de ventes. Félicitations ! Que peut-on vous souhaiter de plus que de conserver cette place de choix dans les années à venir ?!

On peut nous souhaiter de continuer à diffuser notre offre auprès du plus grand nombre ! Et à faire connaître notre mission au grand public : donner une seconde vie aux pièces des véhicules accidentés et par ce biais, valoriser le commerce du réemploi. Nous voulons renforcer l’idée que nos pièces sont une alternative crédible et plus durable aux pièces neuves. Et nous voulons aussi mettre l’accent sur l’aspect social et humain de notre travail, car malgré l’automatisation de certains de nos process, l’expertise de nos employés reste au cœur de notre chaîne de valeur : pour chacun des 100 nouveaux véhicules qui entrent dans l’usine chaque jour, ce sont bien les hommes qui analysent l’état des pièces et matières et les démontent. Pour nous, moderniser notre activité ne veut pas dire détruire de l’emploi.

Vous avez entrepris deux innovations majeures ces dernières années chez GPA. Arrêtons-nous un instant sur la première, plutôt technique. Pouvez-nous en dire plus ?

Il y a quatre ans, nous avons constaté que l’entreprise grossissait rapidement, et que nous devions nous structurer davantage. Nous voulions notamment nous doter d’outils de gestion pour nous permettre d’être plus efficace et de gérer de plus gros volumes à la fois, de façon fiable et systématique. Nous avons donc commencé à recruter des profils de développeurs et data scientists, puis créé une DSI (direction des systèmes d’information). Nos nouveaux collègues ont développé des logiciels permettant de mieux gérer toutes nos opérations (gestion de la production, des stocks, logiciel commercial, pilotage de la traçabilité…) et de catégoriser nos pièces aussi précisément que possible. Ils ont ensuite interfacé nos outils internes avec notre site Prestashop et notre activité sur eBay. Cette modernisation structurelle nous a aussi permis de faire correspondre notre inventaire avec le catalogue eBay via la fonction « Compatibilité des pièces », en particulier en renseignant le K-type des véhicules d’où proviennent nos pièces auto.

Quel résultat retirez-vous de cette innovation aujourd’hui ?

Pour nous, il y avait deux intérêts majeurs à cette informatisation : gagner en rapidité et en flexibilité pour notre activité en général et développer un avantage concurrentiel par notre performance sur le web en particulier. Cette automatisation nous permet aujourd’hui de mettre en ligne jusqu’à 500 fiches produits par jour et de réaliser plus de 26 000 ventes par an sur eBay ! Elle a aussi réduit notre taux de défaut à un niveau extrêmement faible.

La 2ème innovation, entreprise en 2018, est quant à elle organisationnelle avec le lancement de travaux colossaux sur votre site dans la Drôme. Pourquoi ces travaux et où en êtes-vous aujourd’hui ?

Effectivement, la volonté de nous structurer en 2016 nous a également poussé à améliorer notre excellence industrielle et logistique. Nous avons lancé en 2017 la construction d’un grand complexe de démantèlement, stockage et expédition de pièces automobiles d’occasion et de matières recyclées à partir des véhicules collectés. Et ce sera une première mondiale : il n’existe pas, à l’heure actuelle, de complexe comparable dans notre secteur d’activité, brassant de tels volumes et doté d’un tel niveau d’industrialisation, d’intégration et de fiabilité. Les travaux sont actuellement toujours en cours et devraient prendre fin début 2021. Le but de cette démarche est simple : augmenter nos capacités pour vendre davantage, améliorer la qualité de nos produits, mieux maîtriser nos coûts de production, offrir à nos salariés un meilleur cadre de travail (ils sont aujourd’hui plus de 200 !), effectuer un meilleur suivi des ressources utilisées et réduire notre impact environnemental.

Dans quelle mesure cette nouvelle infrastructure va bénéficier à votre activité de vente en ligne sur eBay ?

Cette nouvelle infrastructure aura un impact direct sur notre activité en ligne. Il s’agira d’abord d’un impact quantitatif puisque nous serons en mesure de proposer plus de produits. Mais l’impact sera aussi qualitatif, en termes de qualité et de conformité des pièces produites. Car nos acheteurs eBay seront d’autant plus satisfaits et notre taux de retours d’autant plus faible.

Grâce à ces innovations, nous aurons aussi économisé du temps sur la gestion et la logistique. Ce temps, nous allons pouvoir l’investir sur de nouveaux projets, en particulier pour nous développer à l’international.

Ces investissements étaient-ils la condition sine qua none pour conserver votre position de leader sur eBay ?

C’était une condition, mais pas la seule. Il y a derrière ces innovations toute une stratégie qui, depuis 2015, a fait notre succès sur eBay. Et même si ces avancées visibles confortent aujourd’hui notre position sur le marché, nous ne nous arrêterons pas là. D’où l’idée d’explorer un peu plus la vente à l’étranger.

Quelles sont pour vous les évolutions et améliorations qu’eBay a apporté à sa marketplace ces 20 dernières années qui ont été décisives pour vous/votre entreprise et pourquoi ?

Avant de parler d’évolutions, on peut parler de ce qu’est eBay, de ses fondamentaux. C’est une marketplace où l’accompagnement des vendeurs est une réalité – il y a un vrai contact entre nous et l’entreprise eBay, un vrai contact humain. C’est LE partenaire de la digitalisation des commerces de proximité. Par ailleurs, c’est une interface simple où chaque fiche produit est unique.

Pour ce qui est des améliorations décisives au cours des dernières années, je citerais la fonctionnalité « Offre directe », par laquelle les acheteurs peuvent proposer un prix différent de celui affiché et négocier avec nous. Je trouve aussi que l’intégration des résultats d’eBay dans le référencement Google Shopping profite beaucoup aux vendeurs.

En tant qu’entrepreneur, qu’attendez-vous d’eBay pour les 20 prochaines années ?

Peut-être d’approfondir encore la relation qui nous lie. Nous gagnons beaucoup à échanger, je serais heureux qu’eBay soit encore plus présent pour communiquer sur les actualités du e-commerce, organiser des rencontres avec ses vendeurs, proposer des partenariats particuliers aux vendeurs les plus fidèles ou les plus performants. L’autre enjeu important, c’est bien sûr la notoriété de la marketplace. J’attends d’eBay qu’elle garde son image positive et sa popularité auprès des internautes, pour assurer la pérennité de notre business.

Racontez-nous une anecdote insolite à propos d’une vente faite sur notre marketplace !

Il y a quelques temps, nous avons vendu sur eBay… un toit de camping-car ! Je ne suis pas sûr que nous aurions trouvé un acheteur pour cette pièce très particulière par le biais d’une boutique physique ! Pour moi, c’est la preuve que l’on peut vraiment vendre de tout sur eBay.

Le mot de la fin, Johan ?

Je souhaite à eBay de toujours garder son ADN de partenaire. Et d’être toujours vigilante pour rester compétitive et à la pointe du e-commerce.

Bonjour Joseph ! Vous vous êtes lancé sur eBay en 2002 avec votre Boutique de livres anciens. Expliquez-nous dans quel contexte vous vous êtes lancé sur eBay et présentez-nous en quelques mots votre société aujourd’hui, et où vous en êtes.

Avant de me lancer dans la vente en ligne, je dénichais mes livres et les revendais sur le marché Georges Brassens, le marché du livre ancien le plus connu de Paris. Je vendais aussi en librairie, près du musée Grévin. Entre 2000 et 2002, j’ai toutefois réalisé que la vente sur internet était devenue incontournable. Nous étions déjà actifs sur iBazar depuis 1996, nous nous classions alors parmi les meilleurs vendeurs dans notre catégorie. Mais nous avons profité du tournant avec eBay en 2002 pour intensifier encore notre présence en ligne. Nous nous sommes énormément professionnalisés face à des clients de plus en plus exigeants. Nous vendons actuellement plusieurs centaines de livres par semaine sur la marketplace, au Format Enchères uniquement. Notre société compte neuf employés, dont quatre personnes dédiées au e-commerce.

Selon vous, qu’est-ce qui fait que les livres anciens remportent toujours autant de succès sur eBay aujourd’hui qu’il y a 20 ans ?

Le livre ancien, c’est d’abord un vecteur culturel. C’est un objet qui reste très prisé de certains cercles de passionnés, les bibliophiles. Et sur une note plus prosaïque : le livre est l’objet-type de la vente par correspondance, depuis des décennies. Il s’expédie et se retourne facilement et il se vend parfaitement aux enchères.

Vous possédez une librairie au cœur de Paris (La Librairie du Passage) et vous êtes présent également sur eBay. Contrairement à ce que certains peuvent prétendre, internet ne tue donc pas le petit commerce ?

Non. Notre boutique parisienne est toujours restée une vitrine complémentaire de notre activité sur eBay. Nous y vendons d’ailleurs des inventaires différents. Nous gardons en librairie les références très moyenne gamme et très haut de gamme ainsi que les produits plus touristiques, comme les gravures par exemple. Tandis que la majorité de nos bons livres, dont les prix oscillent généralement entre 50 € et 2.000 €, sont sur eBay.

Vous êtes sur eBay depuis 18 ans, vous avez accumulé plus de 140 000 évaluations, vous êtes le plus important vendeur de livres anciens sur eBay.fr. Quel est le secret de votre succès ?!

Le secret ? L’abnégation ! Notre succès dans le e-commerce est le fruit de nombreux efforts, cela a été un travail de longue haleine. Il nous a fallu beaucoup de passion, une grande éthique professionnelle, de la pédagogie et de l’objectivité face aux clients pour parvenir à de tels résultats.

Que recommanderiez-vous à un entrepreneur qui vend des livres anciens ou de collection pour performer sur eBay ?

Je lui recommanderais de ne continuer que s’il est lui-même fasciné par les livres anciens. Il faut vraiment comprendre ce que le livre représente pour bien le vendre. Je lui conseillerais aussi de miser sur la patience pour tisser des relations durables avec ses clients. Et de se documenter régulièrement sur les produits, sur l’état de l’offre et de la demande, ainsi que sur les nouveautés d’eBay pour ne jamais se laisser dépasser.

Selon vous, de quelle façon eBay a contribué au développement de votre entreprise ?

eBay a su développer une plateforme de e-commerce qui dope la demande, où un nombre considérable (et croissant) de vendeurs et d’acheteurs se rencontrent. Et c’est cette plateforme qui nous a aidé à grandir. Le mode Enchères, véritable ADN d’eBay, nous est aussi très favorable car il nous permet aisément d’écouler nos stocks. Chez nous, pas d’invendus ! Enfin les prix que nous pratiquons, combinés aux références que nous choisissons de mettre en avant, semblent nous donner un avantage compétitif sur eBay. Aussi n’avons-nous pas besoin de mettre en ligne des centaines de milliers de livre pour réaliser un bon chiffre d’affaires. Un inventaire restreint mais pertinent fonctionne mieux.

Quelles sont pour vous les évolutions qu’eBay a apporté à sa marketplace ces 20 dernières années et qui ont été décisives pour vous/votre entreprise et pourquoi ?

Permettez-mois d’abord de parler d’une « non-évolution » qui nous ravit : eBay n’a jamais supprimé son mode Enchères, quoique moins populaire qu’auparavant. Cela a été et reste très décisif pour notre activité. En termes d’évolutions, j’évoquerais l’introduction du catalogue eBay qui classe les produits de façon plus précise et guide les acheteurs dans leurs recherches. Je trouve aussi que l’accompagnement d’eBay est bien pensé, que beaucoup d’informations pertinentes sont mises à disposition des vendeurs pour optimiser leurs ventes.

En tant qu’entrepreneur, qu’attendez-vous d’eBay pour les 20 prochaines années ?

Nous sommes très contents du partenariat qui nous lie avec eBay. C’est pourquoi nous souhaiterions qu’eBay pousse ce partenariat un peu plus loin, en récompensant davantage les vendeurs performants, respectueux des règles de la marketplace et en ligne avec les meilleurs standards du e-commerce. Et peut-être aussi en écartant les vendeurs qui, à l’inverse, plombent la réputation d’eBay par des produits de qualité douteuse ou par de mauvaises pratiques. En outre, je trouve que certaines options disponibles pour le format Prix fixe, telles que la traduction des fiches produits par WebInterpret, devraient l’être aussi pour le format Enchères.

Une anecdote à nous raconter à propos d’une de vos ventes sur eBay ?

Oui ! Une histoire étonnante. Un jour, un architecte prend contact avec nous pour acheter un beau livre sur la vie et l'oeuvre de Le Corbusier. Un architecte qui souhaite acquérir un livre sur un autre architecte ? Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais au moment d’envoyer l’ouvrage, le client me demande de ne rien lui envoyer du tout : à la place, il nous prie de détruire le livre tant il déteste le style de Le Corbusier !

Le mot de la fin, Joseph ?

Je souhaite qu’eBay veille toujours à ce que la demande reste supérieure à l’offre. C’est le nerf de la guerre ! Pour ce faire, j’espère qu’eBay saura toujours innover tout en conservant ses singularités et son identité.

Bonjour Nathalie ! Voilà 9 ans, vous vous êtes lancée sur eBay pour y vendre des timbres du monde entier, anciens et neufs. Vous avez aujourd’hui plus de 370 références. Pourquoi ce choix ?

Il y a un peu plus de 9 ans, mon conjoint et moi habitions Lyon, il travaillait comme conducteur de travaux et moi dans les assurances. Lorsque nous avons su que nous attendions un enfant, nous avons décidé de déménager à Mâcon. J’ai quitté mon travail et je n’ai pas recherché dans le même secteur – je n’avais pas d’attache particulière avec le milieu des assurances. Je me suis dit que ce changement serait une bonne opportunité pour commencer autre chose, idéalement un emploi qui me permettrait de travailler depuis la maison. Mais pour moi, il n’était pas question non plus d’arrêter de travailler complètement : je voulais garder une certaine indépendance et une « routine de boulot » pour rythmer mon quotidien. L’idée de se lancer dans le e-commerce est apparue pertinente. Mon compagnon avait déjà un compte eBay par lequel il vendait en tant que particulier. C’est celui que nous avons repris pour commencer la vente en tant que professionnels. Je dis « nous » car mon conjoint a toujours fait partie intégrante de cette entreprise. J’ai toujours été aux commandes de toute la vente en ligne, mais c’est lui qui achète et prépare les lots de timbres. Après 5 ou 6 ans sur eBay, nous avons constaté que je pouvais vivre de mes revenus et qu’il y avait encore beaucoup à faire. C’est cette perspective qui a encouragé mon compagnon à abandonner son travail à son tour, pour me rejoindre à plein temps.

Avez-vous une histoire particulière avec le monde du timbre ?

À titre personnel : non, pas vraiment. Mais c’est mon conjoint le passionné ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous partageons les tâches ainsi : il s’occupe de la partie produits et moi de la vente et de tout l’aval de notre activité.
Le choix des timbres s’est imposé à nous parce que l’on savait qu’on pourrait s’appuyer sur son expertise dans le domaine. Pour moi, ce choix était plutôt pratique et il était surtout synonyme de changement de rythme et de qualité de vie.

Entreprendre en France quand on est une femme : une chance ou un challenge ?

Le fait d’être une femme ou un homme ne joue pas ou peu de rôle à mon avis, en tous cas pas dans le monde du e-commerce (si l’on en croit mon expérience). Entreprendre, en soit, ne me paraît pas particulièrement difficile, surtout lorsqu’il s’agit d’entreprendre en ligne.
Mais il est difficile de faire des généralités, d’autant que notre cas était peut-être un peu particulier : nous nous sommes lancés sans vraiment savoir où nous allions ! Nous avons commencé avec peu d’investissement et peu de lots et j’ai eu la chance de bénéficier de quelques aides de Pôle Emploi. Et puis, petit à petit, nous avons augmenté nos capacités. Mais le fait d’être une femme n’a jamais été un obstacle aux affaires ! Les barrières, quand elles existent, sont plutôt psychologiques.

Être une “mompreneuse” (maman et entrepreneuse) : un rêve ou une réalité ?

Concilier le fait d’être mère et entrepreneuse exige d’adopter un rythme différent. L’énorme plus, c’est de pouvoir être chez soi et choisir ses horaires de travail en journée. La contrepartie, c’est d’accepter de travailler tous les jours, y compris les weekends. Et accepter que les vacances deviennent un concept un peu abstrait. Mon conjoint et moi n’avons pas pris une semaine de vacances depuis 9 ans ! En revanche, je suis là pour mon fils quand c’est nécessaire, je peux quitter mon bureau quelques heures et revenir plus tard, c’est le modèle qui me convient le mieux. Pour d’autres, ce rythme-là peut paraître si étrange qu’ils ont l’impression que vous ne travaillez pas vraiment… c’est assez agaçant !

Arrivez-vous à équilibrer votre vie professionnelle et votre vie personnelle ?

Oui et non. Quand vous êtes auto-entrepreneur, le travail et le reste de votre vie sont intimement mêlés, parce que votre temps n’est pas clairement scindé en deux. Pour mon conjoint, cela est d’autant plus vrai que la philatélie est aussi sa passion, donc une partie de sa vie personnelle tourne aussi autour du même sujet que sa vie professionnelle.
En tous cas, nous avons la chance de travailler ensemble et ce faisant, d’avoir le même rythme de vie tous les deux !

Vous travaillez de chez vous. Avez-vous un espace de vie et un espace de travail séparés ?

Oui ! C’est un point très important pour moi. Notre bureau est installé dans une petite dépendance à l’extérieure de la maison. Psychologiquement, je trouve sain d’avoir une pièce séparée pour travailler, car cela renforce l’idée que c’est un vrai travail. On peut toujours aller lancer une machine dans la maison, mais on revient 5 minutes plus tard dans un environnement professionnel. Même à nos débuts sur eBay, alors que la maison était en travaux et que nous vivions dans un espace beaucoup plus restreint qu’aujourd’hui, nous avions mis un point d’honneur à conserver un petit coin bureau !

Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous pour qu’il y ait plus de femmes dans les hautes fonctions d’une entreprise, ou bien plus d'entrepreneuses ?

Je donnerais plus de place et d’importance aux hommes quant à l’éducation des enfants et aux tâches domestiques. Les rôles féminins sont très intériorisés, par les hommes et les femmes elles-mêmes. Il faudrait que les réflexes changent. Par exemple, que l’école n’appelle pas systématiquement la maman quand l’enfant est malade. Je me souviens aussi d’un jour où j’avais honte car le salon était désordonné alors que ma belle-mère me rendait visite. Mais c’est elle qui m’a dit « Certes tu es chez toi, mais tu travailles ! ». Il faut que les femmes cessent de culpabiliser sur ce qui est du ressort de tous. Et qu’elles puissent se focaliser sur leur métier quand cela est nécessaire, tout comme les hommes. Donc encore une fois, il n’y a pas de magie, il faut que les mentalités changent !

Quelle femme vous inspire le plus ?

Je n’ai pas particulièrement de modèle en tête. Il y a quelques temps j’ai écouté une émission où Christiane Taubira était l’invitée. J’aime son franc-parler, son côté « non-victime » et le fait qu’elle évolue habillement dans des milieux d’hommes. C’est bon de voir des femmes qui prennent les choses en main, qui n’ont pas peur de faire ce qu’elles disent. Ce sont elles qui montrent la voie pour faire changer les choses.

Quel est votre timbre préféré et pourquoi ?

Bien que je ne sois pas fascinée par les timbres, j’ai appris à les connaître et à les apprécier. Ceux qui me plaisent le plus, ce sont les beaux timbres Disney que mon conjoint a acheté pour mon fils. Cette collection est faite à la fois de timbres seuls et de blocs (c’est-à-dire de timbres intégrés à des planches illustrées). Elle est très belle.

Le mot de la fin, Nathalie ?

Grâce à cette activité avec eBay, nous avons aujourd’hui la vie dont nous rêvions. Le triplet « métro-boulot-dodo » n’est pas une fatalité, on peut vraiment repenser son quotidien et vivre autrement si on le choisit. Nous sommes heureux et espérons que les choses continueront ainsi pour encore longtemps !

Nicolas, votre société de numismatique, composée de 40 personnes, est présente sur eBay depuis 15 ans maintenant. Vous êtes présent dans le monde du retail avec un réseau de plus de 15 magasins sous l’enseigne « Comptoir des Monnaies ». Expliquez-nous comment tout a commencé !

La société « Comptoir des Monnaies » a été créée en 1977 à Reims par un passionné de numismatique. Il participait alors à des foires et des salons à travers toute la France. Toutefois l’entreprise a d’abord eu vocation à rester un projet familial et local. Depuis quelques années, les ambitions ont changé. D’autres boutiques ont été ouvertes, notamment à Lille qui est devenu le centre le plus important de l’activité. Nous avons investi et employé de nouveaux salariés pour changer d’échelle, repensé la stratégie pour voir plus grand. Nous l’avons fait également pour capter un autre type de clientèle : celle qui était déjà en ligne lorsque « Comptoir des Monnaies » n’y était pas encore. À l’heure actuelle, nous sommes l’un des leaders européens sur le marché de la numismatique, nous proposons quelques centaines de milliers de références en ligne et réalisons près de 80% de notre chiffre d’affaires web à l’international.

Vous avez également une présence digitale avec votre propre site de vente en ligne et bien sûr eBay avec 2 Boutiques. L'intégralité de votre catalogue est sur eBay avec 3000 à 4000 nouveaux articles proposés chaque semaine. Pourquoi avoir choisi de diversifier vos canaux de vente ?

SI nous voulons développer notre marché, nous devons rendre l’offre beaucoup plus accessible. Comme beaucoup d’acteurs du marché de l’art, de la collection et des antiquités, les produits que nous proposons sont uniques et recherchés à travers le monde entier. Si nos boutiques physiques nous permettent de créer une proximité avec nos clients, internet nous permet de nous adresser à une audience beaucoup plus large.

Certains détracteurs pensent qu’Internet “tue le petit commerce”. NumisCorner est présent dans les deux univers. Preuve que les deux peuvent fonctionner ensemble ?

Je ne pense pas qu’Internet “tue le petit commerce”. Il s’agit simplement d’un outil qui apporte autant d’opportunités qu’il présente de menaces. Selon moi, cela rend la question de l’offre produit encore plus cruciale pour les petits commerçants. Si vous avez une offre différenciante et qui répond parfaitement aux besoins d’une cible client, pourquoi se limiter à une implantation locale ? Un produit que vous mettez dans votre magasin pourra être vu quelques dizaines de fois par jour par vos visiteurs. Mettez-ce même produit en ligne et le chiffre peut être facilement multiplié par 100.

Qu’avez-vous envie de dire aux entrepreneurs qui ont peur de se lancer à l’international sur eBay ? Quelles sont les bonnes pratiques pour y arriver ?

Il y a plusieurs points qui sont incontournables.
D’abord, il faut se lancer vite et améliorer progressivement : mettre 100% de votre catalogue en ligne, décliné en 10 langues, peut paraître une tâche insurmontable. Vous pouvez commencer simplement par 2 langues et ne mettre que vos meilleures ventes (ou les produits à plus forte valeur ajoutée).
D’une manière générale, plus votre business se développe, plus vous devriez essayer de communiquer au maximum dans la langue de vos clients. C’est désormais facile avec des outils de traduction, même si vous ne maitrisez pas la langue. Les acheteurs vous pardonneront les fautes, mais salueront les efforts que vous faites pour vous adapter à eux.
Dernière bonne pratique que je citerais : toujours privilégier la satisfaction client. Elle est encore plus importante aujourd’hui, car elle aura un impact sur votre visibilité, sur votre taux de conversion.

Il y a tout juste un an, vous nous confiez vouloir devenir la référence mondiale sur la vente de monnaies de collection sur internet. Y êtes-vous parvenu ?

C’est un projet vers lequel nous avançons toujours plus vite : la croissance de l’offre s’accélère, notre équipe s’est agrandie et nous investissons dans nos outils pour gagner en efficacité et en fiabilité.

De quelle façon eBay a contribué au développement de votre entreprise ?

Le développement de notre chiffre d’affaires à l’international a été porté par eBay. Nous n’aurions jamais pu avoir accès à une telle base de collectionneurs sans votre marketplace. Grâce au modèle tarifaire d’eBay nous avons pu concilier croissance et rentabilité. De plus, les exigences d’eBay en termes de service client nous ont aidé à faire progresser l’ensemble de l’entreprise et nous avons aujourd’hui de bien meilleurs standards (au niveau de la satisfaction client, des délais d’expédition, de la gestion du SAV). Pour nous, eBay est vraiment un tiers de confiance, un partenaire.

Quelles sont pour vous les évolutions qu’eBay a apporté à sa marketplace ces 20 dernières années qui ont été décisives pour vous/votre entreprise et pourquoi ?

Les incitations à passer à un modèle de livraison gratuite car elles ont permis d’augmenter les ventes de façon très significative. Et le développement de l’API d’eBay qui nous permet d’avoir une synchronisation complète entre nos outils de gestion internes et la marketplace.

En tant qu’entrepreneur, qu’attendez-vous d’eBay pour les 20 prochaines années ?

Nous aimerions qu’eBay nous accompagne plus sur le volet logistique à l’international. Nous aimerions proposer une expérience de livraison encore plus fluide pour nos clients, mais il est difficile pour nous de faire bouger les lignes auprès des opérateurs de transports.

Nous aimerions également qu’eBay poursuive son développement dans des zones où l’entreprise est encore peu implantée (Asie / Amérique Latine) pour nous aider à trouver de nouveaux acheteurs sur ces régions.

Quel est la monnaie la plus chère que vous ayez vendu sur eBay ? A quel prix ? Une anecdote à nous raconter à propos de cette pièce de monnaie ?

Nous avons vendu un sublime Tétradrachme d’Akanthos. C’est une monnaie grecque qui a été frappée il y a plus de 2400 ans. Elle a été vendue $20 000 à un client américain, mais au-delà du prix, ce qui est frappant avec cette monnaie c’est sa beauté. Le réalisme et l’énergie qui se dégagent de la gravure sont saisissants, son état de conservation est remarquable surtout lorsqu’on pense au chemin qu’elle a dû parcourir pour nous parvenir.

Le mot de la fin, Nicolas ?

Merci à l’équipe eBay France qui nous accompagne dans notre développement. Nous apprécions grandement la relation qui nous lie depuis toutes ces années.

Bonjour Benoît ! Vous êtes Responsable de Production et des ventes digitales pour l’activité Economie Circulaire de Schneider Electric. Pourquoi un géant comme Schneider Electric s’est adossé à un autre géant du e-commerce, eBay ?

Il y a un peu plus de deux ans, quand Schneider Electric a lancé son offre en lien avec l’économie circulaire, eBay nous a semblé être la marketplace la mieux adaptée et la plus accessible. Nous souhaitions vendre au détail des produits issus des invendus, les valoriser au lieu de les détruire. La vente au détail vers le client final n’est pas le cœur de métier de notre groupe, il nous fallait donc le support d’une plateforme déjà connue et jouissant d’une bonne visibilité. C’est la notoriété d’eBay qui nous a convaincus, de même que sa simplicité d’utilisation. Nous avons pu y créer nos 2 000 premières fiches produits rapidement et y avons un peu plus tard créé notre propre Boutique tout aussi facilement. Par ailleurs, l’image d’eBay correspond bien à notre démarche durable : votre marketplace est née avec la vente aux Enchères, qui permet d’offrir une seconde vie à de nombreux produits.

Sur votre Boutique eBay, vous revendiquez une approche écologique “Save our planet. Reuse, Reduce, Recycle”. Comment se traduit-elle concrètement dans tout le process de la transaction ? Par exemple, quel moyen de transport utilisez-vous pour expédiez vos commandes ? Sont-elles envoyées dans des cartons recyclés ? Envoyez-vous la facture par email ou est-elle imprimée ?

Notre approche se traduit d’abord par le fait-même de mettre en vente des produits isolés des lots (disjoncteurs, câbles, prises, interrupteurs…) qui, jusqu’ici, auraient été écartés. Les invendus, les fins de gamme sont désormais revalorisés, en dehors de la chaîne logistique « classique » du groupe Schneider Electric. On maximise ainsi leur cycle de vie.
Nous attachons une importance particulière à limiter les emballages. Nous ne les remplaçons que si c’est vraiment nécessaire, certains produits sont même envoyés sans emballage.
Pour les produits fragiles, si nous devons changer les emballages, nous privilégions les emballages à base de matières recyclées. Nous travaillons aussi à dématérialiser nos factures, ce qui devrait arriver très prochainement.

Pour vous permettre de prolonger votre mission d’économie circulaire sur eBay, que faudrait-il qu’eBay mette en place ou développe davantage ?

Une idée serait de créer un label « économie circulaire », ou d’ajouter un filtre pour que les acheteurs puissent trouver facilement les produits respectant certains critères de durabilité. Cela donnerait une meilleure visibilité à nos produits et à ceux des vendeurs qui suivent les mêmes principes. Et un meilleur niveau d’information pour les consommateurs.

Pour accélérer vos ventes, vous avez opté pour certains de nos outils promotionnels et pour des campagnes d’Annonces sponsorisées. Pourquoi ?

Nous testons à peu près toutes les fonctionnalités qui nous sont proposées ! Et certaines ont effectivement retenu notre attention. C’est le cas des Annonces sponsorisées qui nous permettent de remonter dans les résultats de recherche et de capter de nouveaux visiteurs. Aujourd’hui, nous sponsorisons 100% de nos fiches produits ! D’une façon générale, nous utilisons tous les outils qui peuvent accroître notre visibilité.

Quels outils promotionnels utilisez-vous et pourquoi ceux-ci plutôt que d’autres ?

Nous avons choisi le service d’Annonces sponsorisées car c’est un outil simple à mettre en place et transparent, il a fait ses preuves. Plus récemment, nous avons aussi utilisé d’autres fonctionnalités, notamment les fonctionnalités « Faire une offre » aux acheteurs et « Offre directe », par laquelle les clients peuvent nous proposer un nouveau prix.

De nombreux outils sont proposés par eBay mais nous ne le connaissons pas encore tous. Nous restons à l’affût de toute nouvelle étude ou outil complémentaire qui nous aiderait à développer le marketing autour de notre Boutique eBay.

Les utilisez-vous toute l’année ou sur certaines périodes seulement ? Quelle est votre stratégie ?

Au départ, nous utilisions surtout ces outils lors des périodes de soldes « classiques » en lançant nos propres campagnes de promotion, en général avec des réductions sur les prix. Et nous participons aussi aux événements promotionnels aux côtés d’eBay, pour des occasions comme Black Friday ou la rentrée. Maintenant, nous utilisons ces outils plus régulièrement et en dehors de ces périodes, à raison de promotions toutes les deux ou trois semaines.

Quel pourcentage de ventes incrémentales ces leviers promotionnels et publicitaires vous ont-ils permis de générer ces 12 derniers mois par exemple ?

Il est difficile, à l’heure actuelle, d’évaluer l’impact exact de chacun de ces leviers. Et de différencier ce qui est dû à tel outil plutôt qu’à tel autre. Ce type d’information serait très utile dans l’onglet Marketing du Hub vendeur. Pour l’heure, nous continuons d’observer les effets globaux de ce mix promotionnel et tentons d’affiner ainsi notre stratégie.

Quels sont vos projets à 3 ans pour la Boutique eBay ?

Nous voulons développer la visibilité et la connaissance de la marque Schneider Electric auprès des clients eBay. Nous souhaitons aussi enrichir notre catalogue et élargir notre gamme de produits « économie circulaire » sur eBay (même si cela dépendra évidemment des arrivages de produits, ce que nous ne pouvons pas toujours prévoir). Enfin, nous voulons renforcer nos services dans le cadre de notre démarche développement durable : intensifier nos efforts sur les emballages, sur la dématérialisation et sur le transport flexible, afin de regrouper au maximum les colis.

Une anecdote amusante à nous raconter ?

Il y a quelques temps, un client a envoyé un petit cadeau ainsi qu’une carte de remerciement aux collaborateurs de l’Administration des ventes pour les remercier du service apporté ! Il était ravi des conseils prodigués et de l’expédition rapide de sa commande.

Le mot de la fin, Benoît ?

Merci à nos interlocuteurs eBay pour leurs précieux conseils et leur assistance afin de faire grandir cette Boutique eBay !

Bonjour Frédéric ! Vous êtes un ancien militaire, reconverti aujourd’hui en antiquaire et présent sur eBay depuis 2008. Un profil d’entrepreneur plutôt atypique mais qui vous réussit. Expliquez-nous tout cela !

Depuis l'enfance, j'ai toujours été passionné par l'Histoire (à travers le Patrimoine) et les Civilisations (à travers les voyages et les récits d'explorateurs). Après mes études supérieures, j'ai choisi de m'engager dans l'Armée de Terre afin de vivre une certaine idée de l'Aventure...
Mais l'ambition de devenir antiquaire ne m'a jamais quitté. Lorsque l'opportunité s'est présentée, j'ai immédiatement entrepris des études supérieures de commerce afin d'atteindre mon objectif dans les meilleures conditions. Tout juste diplômé, il m'a suffit de quelques jours pour créer mon entreprise… et une nouvelle aventure venait de commencer.

On ne s’improvise pas entrepreneur du jour au lendemain. Selon vous, quelles qualités intrinsèques faut-il avoir ou à défaut, développer, pour mener son entreprise vers le succès ?

Effectivement, il m'a fallu de nombreuses années de réflexion avant de me lancer. Une fois vos études terminées, une carrière commence et vous construisez votre vie. La famille s'agrandit et il est de votre devoir de lui assurer sécurité et confort. Le plus grand risque est de s'installer dans une routine, de laisser filer des opportunités et de voir s'échapper ses rêves d'enfant… Selon moi, il n'y a rien de pire. Donc si vous avez une ambition, un rêve, une passion : donnez-vous les moyens et vivez-la à fond.

J’ai été amené à réaliser des sauts en chute libre à 4000 mètres d'altitude. Le plus fou a été de me présenter la toute première fois au bord de la carlingue de l'avion avant de me lancer... Il faut « simplement » dominer son appréhension, se référer aux lois de la physique, respecter les mesures de sécurité, appliquer l'enseignement de ses formateurs et faire confiance à l'équipement. Créer une entreprise, c'est exactement le même processus. Le point clé, c’est la passion : ce sera votre moteur capital tout au long de votre activité, c'est ce qui permettra de compenser vos baisses de forme physique, de trouver une solution lorsque des difficultés de toutes natures se présenteront (et soyez-en convaincu, vous en rencontrerez !)… tout en restant présent auprès de votre famille.

Avec la passion vient la maîtrise de son domaine : Il ne faut pas hésiter à se documenter, à effectuer des stages... Il faut être animé par le soucis du perfectionnement, tout en développant son ouverture d'esprit et sa curiosité.

Toutefois, la passion et la maîtrise de votre domaine ne seront pas suffisantes sans l'acquisition de connaissances de base en comptabilité, gestion, fiscalité, marketing, communication...

Quelles expériences, compétences, traits de caractère développés durant votre carrière de militaire vous sont utiles pour votre métier d’antiquaire aujourd’hui ?

Assurément, l’analyse et la prévention des risques. Être projeté en permanence sur des théâtres d'opération sensibles comporte naturellement des risques. Tout l'enjeu est de limiter ces derniers. Par conséquent, une mission ne s'improvise jamais : il faut s'entraîner continuellement tant sur le plan technique, physique que mental, il faut chercher à s'améliorer, faire preuve d'humilité et admettre qu'il y a toujours meilleur que soi, il faut être préparé et vérifier régulièrement son matériel (est-il bien adapté à l'accomplissement de la mission ?). Il faut aussi se renseigner en continu et anticiper les situations difficiles.

Ces règles continuent de me guider au quotidien dans mon travail d’antiquaire. Mon principe numéro un, c’est de respecter mes clients : dans la vente à distance, l'acheteur et le vendeur ne se connaissent pas, il y a donc une relation de confiance qui doit s'instaurer. Je me dois d’être à la hauteur de cette confiance en garantissant sécurité, conformité et courtoisie. Je garde également en tête que rien n’est jamais acquis, que le moindre relâchement sera immédiatement sanctionné. Aussi, chaque transaction doit-elle être appréhendée avec la plus grande attention, même la plus modeste. Je m’attache aussi à faire preuve de la plus grande rigueur dans toutes les étapes : de l'achat jusqu'à la réception par l’acheteur. Enfin, l'aléatoire n’a pas sa place dans mon activité. Je fournis des descriptifs complets, propose tous mes envois avec numéros de suivi, assure la protection des colis à toute épreuve…

Quelle rôle eBay a-t-il joué dans cette reconversion professionnelle ?

J'ai un rapport avec eBay qui dépasse le cadre strictement professionnel. C'est avec l'acquisition (très tardive) de mon tout premier ordinateur et lors de ma première connexion à internet que j’ai matérialisé ce qui n’était pour moi, jusqu’alors, qu’une mystérieuse entreprise américaine de vente à distance dont je ne connaissais le nom qu’à travers les grosses productions hollywoodiennes.

L'icône eBay était déjà proposée sur l'écran d'accueil... L’exploration du site eBay aura été ma toute première expérience avec le monde du numérique, qui m'était totalement inconnu, à l'époque ! Je ne savais même pas comment créer une adresse mail. Je me souviens encore parfaitement de cette découverte : j'y ai passé des heures entières, en constatant que l'on pouvait y trouver absolument tout, depuis n'importe où dans le monde, 24h/24.

Je pouvais notamment visualiser des centaines de milliers d'objets d'art, de tableaux... qui n'attendaient plus que d’être acquis par un acheteur, sur un simple clic. Pour moi, cette plateforme était une sorte d’outil magique ! La décision de me lancer sur eBay était prise.

eBay a donc joué un rôle primordial dans ma reconversion professionnelle ! D’autant que je n’ai pas de magasin physique – pour moi, tout se passe en ligne.

Auprès de qui ou de quel organisme avez-vous trouvé de l’aide pour vous lancer sur eBay ? Avez-vous eu l’appui d’un mentor par exemple ?

Je me suis lancé entièrement seul, je n'ai bénéficié d'aucune aide, aucun soutien, aucun conseil... Je ne dois la longévité de mon activité qu'à mes études de commerce qui m'ont permis de piloter une entreprise de façon pérenne, le tout appuyé par des connaissances générales solides.

Il faut dire aussi que la simplicité d’eBay est un énorme avantage pour commencer. J’en suis la preuve vivante, puisque j’ai démarré avec des connaissances en informatique proches de zéro ! Les fonctionnalités sur eBay sont très intuitives et clairement expliquées.

Avec le recul, que recommanderiez-vous à quelqu’un qui souhaite complètement changer de carrière, a fortiori pour se lancer dans le e-commerce ?

Nous n'avons qu'une vie et le temps passe très vite. Alors même si vous échouez : vous ne pourrez jamais vous reprocher de ne pas avoir essayé !!!

J’ai néanmoins conscience que ce n'est pas aussi simple. Il convient de se poser un certain nombre de questions. La première : que suis-je prêt à supporter ? il faut être prêt à investir un volume considérable d'heures de travail, à se soumettre à des contraintes administratives, à sacrifier du temps de loisirs pour réussir... La seconde question : quelles sont mes limites, pour ma famille et moi-même ? Et enfin : Quelles sont mes capacités financières ? Car il faut vérifier qu’elles soient en adéquation avec ses propres ambitions.

Quelles sont les améliorations et changements qu’eBay a apportés à sa marketplace ces 20 dernières années qui ont été décisives pour vous/votre entreprise, et pourquoi ?

eBay a le soucis constant d'améliorer l'expérience d'achat sur sa marketplace : en prenant en compte les attentes des clients, les contraintes des vendeurs et ses propres intérêts économiques. Cet équilibre triangulaire n'est pas si fréquent et c'est dans cet état d'esprit que les vendeurs ont pu bénéficier d'un grand nombre d'améliorations tout en limitant le niveau des commissions facturées.

Je pourrais souligner, entre autres, la remarquable qualité du service client et la réelle facilité de création de nouvelles fiches produits. Des fonctionnalités telles que « Offre directe », pour négocier les prix directement avec les acheteurs, ou encore le support de WebInterpret, pour traduire les fiches produits en langues étrangères, me semblent également très bénéfiques pour les vendeurs.

Sans ces efforts, incontestablement, le développement de mon activité aurait été beaucoup plus difficile.

En tant qu’entrepreneur, qu’attendez-vous d’eBay pour les 20 prochaines années ?

Je souhaite bien évidemment qu'eBay continue son développement. Que cette marketplace reste un pilier incontournable de la vente à distance, tout en conservant son éthique et sa philosophie.

L'aboutissement ultime serait une solution logistique intégrée pour tous les types d'envois, dans le monde entier, à des tarifs ultra compétitifs (notamment des tarifs négociés avec La Poste !)... En somme, pousser un maximum le développement de la Plateforme des expéditions.

Votre métier vous passionne toujours autant, depuis ces 11 années ?

Oui. Amené à expédier mes colis dans plus de 60 pays, je reste toujours aussi émerveillé de préparer un envoi à destination de la Colombie, de l'Inde ou des Iles Vierges Britanniques. Tenir un objet ou un meuble chargé de 200 ou 300 ans d’histoire entre ses mains et se dire que dans 48 heures, il connaîtra une nouvelle vie à l'autre bout du monde, ce n'est pas anodin. Certaines porcelaines asiatiques importées en Europe depuis le 18e siècle repartent même auprès de leur destination d'origine... Ce qui demandait des mois de navigation pleine de dangers pour des objets réservés à de richissimes initiés est désormais accessible, en quelques heures, pour le plus grand nombre d'entre nous.

Le mot de la fin, Frédéric ?

Les années défilent, les transactions s'enchaînent et j'ai toujours autant de plaisir à préparer mes diffusions, répondre à mes clients ou réaliser les envois. Et il est fort probable qu'il en soit de même lorsqu’eBay fêtera ses 30 ans !

Bonjour Franck ! Vous avez deux Boutiques de pièces et accessoires pour l’automobile sur eBay : Tutto-parts-products et Frafer. Vous êtes un entrepreneur de moins de 30 ans. Racontez-nous comment vous vous êtes lancé !

Le monde automobile m’intéressait et j’ai constaté que la demande était forte sur le marché des pièces auto. J’ai commencé seul, dans mon appartement et avec très peu d’annonces (10-15 références maximum). J’étais déjà acheteur et vendeur particulier sur eBay, donc je connaissais bien la marketplace. Elle m’a permis de me lancer rapidement et avec un investissement de départ très faible. Un an et demi après le lancement de mon entreprise, j’ai déménagé l’activité dans un nouveau local dédié et j’ai acheté un terrain pour y construire un entrepôt. Entre temps, mon business a grandi, nous sommes désormais deux personnes à travailler et proposons une gamme élargie de pièces auto neuves.

Est-ce que l’entrepreneuriat a toujours été une vocation pour vous ?

Disons que si ça ne l’était pas, ça l’est devenu. J’ai beaucoup voyagé pendant les quelques années qui ont précédé la création de mon entreprise. Voir du pays (et des pays) a ouvert mon horizon, m’a fait découvrir d’autres choses. Comme je ne travaillais pas encore, c’était aussi un bon moment pour réfléchir librement à ce que je voulais faire. Et puis je n’ai pas peur de l’échec. Du coup, il n’a pas été difficile pour moi de me lancer. Alors peut-être que oui, j’ai la vocation d’entrepreneur !

Être si jeune à la tête d’une entreprise si florissante, est-ce facile tous les jours ?

Pour moi, l’âge ne fait pas de différence dans ce genre de métiers. Il faut juste être dédié à la tâche et accepter de ne pas compter ses heures ! C’est plutôt ça qui n’est pas facile tous les jours.

Comment expliquez-vous votre réussite ?

Elle est le résultat de pas mal de sacrifices. Mais ce sont ces résultats qui m’encouragent à continuer. J’en retire de la fierté, c’est ce qui me fait avancer.

Qu’est-ce qui vous motive au quotidien ?

Le fait de voir mes ventes se multiplier, de pouvoir les développer encore plus. J’essaie de trouver de nouveaux produits pour enrichir mon inventaire. Ce qui booste aussi ma motivation, c’est de voir les commentaires des clients, avec plus de 99% de clients satisfaits. L’opportunité de vendre à l’international est bien sûr également stimulante.

Comment équilibrez-vous votre vie professionnelle et votre vie personnelle ?

C’est un équilibre difficile à trouver – et on ne le trouve pas forcément. Être vendeur dans le e-commerce, c’est un métier mais c’est aussi un état d’esprit. Ça fait partie intégrante de votre vie en général.

Que recommanderiez-vous à un jeune qui souhaiterait se lancer dans l’entrepreneuriat ?

De le faire, tout simplement. De ne pas trop hésiter car les opportunités sont là. On a la chance de pouvoir créer sa structure très facilement en France depuis 2009, grâce à la micro-entreprise. Il faut en profiter. Le risque est minime et les taxes sont très faibles voire inexistantes les premières années.

Pensez-vous que les jeunes ont tout pour entreprendre, ou faudrait-il que l’Etat améliore encore certaines choses pour faciliter l’entrepreneuriat ?

En général, je trouve qu’il y a de bonnes infrastructures pour entreprendre. La seule chose que je pointerais du doigt, c’est le fait que la démission d’un emploi ne permette pas de toucher des aides de la part de l’Etat. Je crois que plus de gens et en particulier de jeunes se lanceraient dans l’entrepreneuriat s’ils se sentaient libres de démissionner et qu’ils pouvaient compter sur un accompagnement financier. Il est dommage que ces aides ne soient accordées qu’après un licenciement ou une rupture conventionnelle, car c’est au bon vouloir de l’entreprise qu’on quitte.

Une anecdote à partager avec nous ?

A mes débuts sur eBay, je me suis dit qu’il valait mieux ne pas commencer avec un compte complètement vierge, pour susciter la confiance… Du coup, j’ai repris le compte que mon père avait créé sur iBazar en 2000 ! Il avait une cinquantaine d’évaluations, c’était déjà un bon début !

Le mot de la fin, Franck ?

eBay doit continuer à se montrer proche de ses vendeurs. Ce n’est pas le cas de toutes les marketplaces et c’est une différence à cultiver.